Bonjour à tous,
J’avais envie aujourd’hui de vous parler de ce thème de société si répandu qu’est la dépression. Bien évidemment, je vais vous donner mon regard de magnétiseur sur ce thème… Et peut-être bien, dans le même mouvement, que je vais faire tomber quelques a priori. Car ce n’est pas parce qu’on pratique un art lié à l’énergie universelle qu’on est nécessairement contre la médecine conventionnelle.
Mais commençons par le début : la dépression, oui, mais de quoi parle-t-on ?
Dans mon cabinet, des gens en dépression, réelle ou supposée, qui l’ont vécue et ont peur de rechuter ou sont en plein dedans, j’en ai vu défiler depuis plusieurs années que je pratique. C’est un peu un mal de société et aussi, à mon humble avis, un terme « fourre-tout » qui recoupe des réalités bien différentes.
Dans ma pratique, et en séance uniquement (puisque à cette occasion je ressens ce qui se passe d’une manière élargie, au plan énergétique), je peux percevoir dans quel état réel est la personne qui me consulte et me parle de dépression. Bien souvent, il ne s’agit en réalité pas d’une dépression, mais d’un état temporaire d’affaiblissement de la personne liée à une situation bien précise (un deuil, un état énergétique dégradé, …). Dans ce cas, bien souvent, la séance qui suit va apporter le déblocage et un soulagement conséquent pour le client. Et je parle bien là d’un ressenti physique (légèreté, relâchement du corps au niveau musculaire, remontée en flèche de la vitalité, sourire…). Tout n’est donc pas « dépression », même si le vocable nous est quelques fois proposé faute de savoir mettre d’autres mots sur un état.
Parfois, le client ne mentionne pas la dépression, à l’inverse, mais je capte moi tous les indicateurs de cet état qui, au plan de l’énergie se traduit par une pesanteur énorme (inertie), une forte baisse de la vitalité, une circulation très entravée de l’énergie, combinée souvent avec une coupure partielle avec la « connexion divine » (celle qui ouvre nos horizons et réjouit nos lendemains !). Ces personnes-là consultent souvent pour une fatigue qui dure depuis des mois, voire des années. La remontée dans ces cas-là ne sera pas infaisable, mais elle prendra un peu de temps et nécessitera le concours actif de la personne en termes de volonté : il faudra revenir régulièrement alléger le fardeau psychologique et remettre les équilibres énergétiques en place. C’est toute la délicatesse de cet état, qui demande de puiser en soi la force de s’en sortir, alors que justement les ressources sont faibles. Inutile ici de préciser, je pense, que je ne mentionne pas le mot de « dépression » – tellement associé à la peur – et que j’accompagne chacun avec son propre vocabulaire.
Et les traitements médicamenteux dans tout ça ?
Je voudrais vous raconter ici un échange que j’ai eu récemment avec ma généraliste (avec qui je suis en bons termes). Elle me disait passer son temps à entendre des gens lui dire « je ne veux pas d’antidépresseur ». Elle a renoncé à lutter contre cela, tant la tendance de fond est majeure au niveau de son cabinet. Les gens deviennent méfiants et hostiles au recours trop systématique aux médicaments (anxiolytiques ou antidépresseurs). De mon côté, je lui indiquais je fais généralement le chemin exactement inverse : ma clientèle me parle souvent de son rejet des traitements allopathiques et moi, parfois, quand je ressens que c’est approprié, je glisse quelques mots à la personne en lui indiquant ceci :
Prendre des antidépresseurs est souvent vécu comme un échec, et une honte. C’est un aveu de faiblesse pour beaucoup. En outre, la peur de devenir dépendant du médicament joue aussi un rôle dans ce rejet. Pourtant, de mon point de vue, c’est parfois un choix bénéfique, et même sage (certaines personnes arrivent à proximité d’une zone de rupture intérieure, psychique, personnelle). S’offrir un peu de douceur et de gentillesse dans ce cap à passer peut consister à accepter temporairement une béquille. J’explique souvent à mes clients que leur vigilance actuelle leur sera utile pour stopper les médicaments le moment venu, avec leur médecin, et en douceur. Quant au constat d’échec, il disparaît si la personne se prend en charge en parallèle du traitement médicamenteux, par exemple en faisant des séances en énergétique, en kinésiologie ou en psychothérapie. A ce titre, mon expérience en énergétique me montre que le corps supporte bien le traitement pour la plupart des gens sous antidépresseurs. Il y a de rares cas où le corps se rebelle et du stress aussi lié à la durée prolongée d’un traitement sur plusieurs années (là, on retrouve au plan énergétique et physiologique des déséquilibres sur les grands systèmes du corps : neurologique, hormonal, biochimique, etc.).
S’offrir une béquille temporaire, quand un équilibre est rompu en nous, cela s’appelle un geste d’amour. Pensez-y. Certains pourront faire sans, mais pour d’autres cela sera la meilleure option. Un baume de douceur, accompagné de la motivation en parallèle pour traiter les causes souterraines, permet à ceux qui traversent des épisodes dépressifs de rester à flot, dans le courant de la vie, sans couler inutilement dans les profondeurs.
Le travail en énergétique permet, il est vrai, de recouvrer des forces dans la dépression, d’entrevoir la lumière derrière l’obscurité, d’accepter ses ombres aussi, et progressivement de rependre pieds en soi. Les traitements d’aujourd’hui offrent de formidables possibilités synergiques, intelligentes et douces, à qui sait les utiliser.
Sachez donc, si la dépression est un mot qui fait partie de votre quotidien, que je vois régulièrement des personnes qui prennent soin d’elles et surveillent cet état en revenant à chaque fois qu’elles se sentent un peu plus fatiguées ou déprimées, bien avant qu’une nouvelle spirale s’amorce. Et nous désamorçons immédiatement l’engrenage. Ce choix d’être aimant avec soi est capital dans ce type d’affection. Il y a en chacun de vous, dépressif ou pas, le même potentiel de lumière, puissant, dynamique, réjouissant, et beau. Ne l’oubliez pas : ce n’est pas parce qu’il y a des nuages, que le soleil a disparu complètement.
Gaëlle
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