Mon quotidien d’énergéticienne : le chat et le squat – témoignage.

Viens t’asseoir un moment, que je te raconte. Des histoires comme celle que je vais te narrer, j’en vis à la pelle, dans ma vie de tous les jours. C’est un peu mon ordinaire à moi… Et tu vas voir que c’est plutôt éloigné du « normal », en fait.

Nous avons un chat, qui s’appelle Malou. Ce gros matou, dodu et beige, que ma voisine appelle « chat moelleux », passe généralement ses nuits dehors et pionce dans la maison en journée. En janvier, Malou a disparu une première fois. 15 jours. Pendant cette période nous avons totalement lâché prise, ne sachant quoi faire. J’ai fait confiance à la vie, qui sait ce qu’elle fait, y compris parfois en retirant des chats de notre vie. Cela m’est arrivé de nombreuses fois, aujourd’hui cela ne m’émeut pas plus que cela : c’est juste OK pour moi. Donc, zéro émotivité, juste une confiance et une patience tranquille. Au bout de 15 jours, Malou était revenu. Bon.

Nous en avions avisé les voisins, avec qui nous discutons en promenant les chiens… Emotions lors de sa disparition. Ravissement lors de son retour. Bref.

Et puis Malou disparaît de nouveau. Au bout de 5 jours, j’en cause avec une voisine, qui prend à cœur cette situation (alors que nous, on laisse faire…). Elle vient me voir un jour, surexcitée : « je sais où est ton chat ! ». J’attrape une veste et on sort. Elle m’emmène devant une maison abandonnée, distante d’une centaine de mètres de la mienne. Elle a eu l’intuition de s’approcher, comme ça, brutalement… Et elle a vu mon chat.

Cette baraque fait froid dans le dos, on dirait une vieille maison hantée, comme dans les films. Le dernier propriétaire visible lors de mon emménagement picolait visiblement grave. Il a fini aux urgences. On nous a raconté que le proprio actuel est en asile psy. Donc pas pratique pour prendre soin du lieu, qui tombe en ruine… Le jardin est jonché de détritus. Pendant des semaines une fenêtre du bas était ouverte, laissant apparaître une cuisine en bordel, avec cafetière et grille-pain antiques. On m’a dit qu’une dame était venue fermer le volet qui claquait, refermant ainsi la fenêtre ouverte…

Et par la fenêtre du bas, ma voisine appelle Malou, et je vois mon chat qui se pointe à la fenêtre, et miaule. Merde. Le chat est coincé dedans.

on fait le tour de la maison : porte d’entrée close, et bien close. Toutes les fenêtres fermées. Un soupirail au ras du sol, avec rebord en pente forte, mène à une cave : il est ouvert, le chat a du rentrer par là et ne peut pas ressortir par où il est venu. M’étonne pas des chats, ça. Derrière, au milieu des herbes hautes pleines de tiques, des bidons de pétrole en plastique, des bassines pleines de flotte, un rat mort dégueu, nous avisons une porte de cave : elle semble barricadée de l’intérieur. C’est mort.

Je vais chercher mon compagnon, qui déboule avec sa caisse à outils. On cherche la voisine qui a fermé le volet : elle est partie déjeuner en ville avec sa mère… Alors soit on casse un carreau, soit on ouvre une porte. La porte d’entrée est bizarrement foutue, des vis partout… Mon compagnon entreprend le dévissage de tout ce qu’il voit, et on se fait l’effet d’être des cambrioleurs. Le chat, lui, ne répond plus, et ne se montre plus.

Enfin la porte d’entrée s’ouvre ! Nous pénétrons à trois dans la maison. Mon Dieu… quel immonde bordel dans ce lieu ! Instinctivement, j’appelle mon équipe de « nettoyage des lieux », et demande aux intelligences de la nature de nettoyer totalement l’énergie pourrie de cet endroit. Ça sera toujours un poids en moins. Nous déambulons prudemment, tant le sol est jonché de conneries : vêtements, outils, matelas en vrac et sale, tapisseries déchirée, restes de bouffe renversés et rats crevés partout. Ce lieu a du être un squat sordide, et apparemment la voisine me confirme qu’il était connu pour ça. Je chemine lentement, appelant Malou, dans ce dédale de trucs, dans cet univers qui est totalement en-dehors de mes repères habituels. L’impression d’être larguée sur une autre planète.

Tout le monde appelle Malou, il ne se montre nulle part. La voisine et mon compagnon vont à la cave (« c’est pire encore en bas ! beurk ! »). Nous montons à l’étage. Salle de bain ignoble, et sale, des fringues partout, matelas à même le sol, reste de lits et d’armoire, des dessins et insultes tagués sur les murs… Ici, les gens ont du consommer beaucoup de drogues et autres trucs sympas. Mais pas de chat. J’écoute le silence immense. J’observe l’état dégueulasse de ce lieu. Je soupire. Bon. Je sers à quoi moi, là ? J’ai suivi l’impulsion de la vie et donc ? C’est quoi le plan ? Pourquoi tu m’as fait venir là, au fait ?

On redescend. « Qu’est-ce qu’on fait ? On lui laisse la porte ouverte, il finira bien par sortir ? ». Ouais, mais c’est bizarre quand même. Si ça se trouve il est super faible… Apparemment, il a bouffé des rats et bu de l’eau dans une bassine placée sous une fuite du toit. Mais dans quel état est mon chat, finalement ? Terrifié ? Faible ? Mon instinct me dit que j’ai une dernière carte à jouer. J’aime pas faire ça, je ne le fais jamais. Mais bon, j’ai rien à perdre à essayer. Alors je me place au centre du hall, en bas, et je me concentre.

Va pour une session de magicienne en goguette, puisque tel est mon destin, comme dirait l’autre !

J’ouvre une session vibratoire, avec mes partenaires (les intelligences de la nature), et surtout le soi supérieur du chat. Je me place aussi bien alignée avec mon soi supérieur. Je respire, je lâche toute attente… et j’ouvre la session de questions-réponses : « bon, Malou, t’es où ? Peux-tu m’aider à te trouver ? » « Oui. Je suis en haut. »

Je monte l’escalier. Mes compères ne font pas attention à moi, et papottent en bas, en attendant le chat, devant la porte ouverte.

Je me place au centre des 3 pièces, après avoir refait un tour de plus, et toujours pas de chat. Rien. J’entrouvre un placard bloqué par des tas de choses au sol… Il n’est pas visible. Donc, revenue au centre, je teste : « quelle pièce ? » Le test m’indique celle devant moi, à gauche. Une ancienne chambre, plutôt vide comparée au reste. Je rentre dedans, mes sens aux aguets. J’appelle tout doucement le nom de mon chat.

Un matelas debout devant une armoire en bloque l’accès. Je me penche et soudain, je vois le matou, terré derrière, immobile. Instinctivement, j’appelle mes compères d’une voix forte, en indiquant qu’il est là et… zou, le chat se barre en courant !

Il est paumé. Il ne nous reconnaît plus. Mais il avise nettement l’escalier, puis la porte ouverte et file dehors. Mon compagnon le retrouvera devant la porte d’entrée de notre maison, fonçant sur la gamelle de croquettes, quelques minutes plus tard. Bon, ça c’est fait.

Dans les jours qui ont suivi, nouvelle disparition de 48h du matou… On est allés entrouvrir la porte et zou, il a déboulé ! Fucking matou. Hypnotisé par un lieu, les chats refont 12 fois la même connerie ! Donc, on a bloqué l’accès au soupirail de la cave. Et depuis, Malou n’a plus redisparu.

Cet épisode m’aura rappelé de nombreuses choses :

  • Que dans les villages, ici en Bretagne, autant qu’ailleurs, des tas de gens vivent des réalités bien différentes, à côté les uns des autres. Ici ça picole à deux tous les soirs, là c’est un gars taciturne replié sur lui qui ne parle à personne, là c’est un vieux qui boîte et rentre torché du bar, pour se mettre dans sa cuisine éclairée d’un néon blafard, là c’est un squat de gens « hors système » et certains meurent parfois pas très dignement, comme récemment ici, dans un autre endroit, deux morts à une semaine d’écart… Et ils vivent à côté de nous. Ecrivains, guérisseurs, retraités jardiniers, promeneurs de toutous, ancienne psychiatre, restaurateurs de meubles, membres du conseil municipal, etc. Un village c’est une sauce énergétique improbable, mais souvent il y a comme une « crasse » dans nos souterrains à tous. Voilà pourquoi nettoyer l’énergie de votre lieu de vie, c’est pas une lubie de bobo, mais bien parfois un acte vital de santé !
  • Que « localiser des êtres disparus » on peut le faire en passant par la connexion énergétique oui. Comme je peux rééquilibrer un gamine fiévreuse de 10 ans en voyage en Egypte en 24h, faire cesser des cloques étranges sur une môme en Arabie Saoudite (expatriés français), ou encore fragmenter des calculs rénaux chez des particuliers, distants de centaines de kilomètres de moi… Oui, c’est possible. Ce n’est pas une science exacte, mais pour moi, c’est bien une science, un vrai savoir-faire. Pas un truc ésotérique, non, plutôt une compétence éminemment technique, comme j’aime à le répéter. Le jour où l’énergie, la vibration, sera comprise et respectée comme la base de toutes choses en ce monde, alors l’humanité aura grandi un peu. (Toutefois, j’ajoute que localiser des disparus, je n’aime pas le faire. Trop étrange pour moi. Alors inutile de m’en faire la demande pour votre chat ou vos proches : d’autres le font, moi, non ! Mais, je sais que ça existe, voilà.)
  • Que la vie est un incroyable flot, de va et vient des vivants… Tout le temps. Qu’en mettant moins d’affect sur nos liens nous pouvons simplement aller où le flot nous invite, suivre les propositions de la vie qui s’occupe de tout, finalement, et faire notre part, sans trop nous stresser d’être « absolument indispensable ». Lâcher l’émotionnel a du bon, personnellement cela m’a beaucoup aidée.

A bientôt pour d’autres récits…

Gaëlle


Praticienne en médecines douces, je travaille en soins énergétiques holistiques à distance (pour les personnes, les animaux, et les lieux).

Retrouvez-moi sur mon blog « Fortifiez vos ailes », et sur mon site professionnel : http://www.gaelleberny-magnetisme.com/

(photo d’article : Pinterest)

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