On est en pleine canicule, ici, en France. Le problème ce ne sont pas les premières journées, non… La difficulté pour nos organismes vient avec la succession des jours de chaleur. Et la faible baisse des températures la nuit, qui induit un stockage, une accumulation de la chaleur dans nos lieux de vie. Innocemment, d’un jour à l’autre, même nos vieilles maisons en pierre, ici en Bretagne, prennent 1 degré de plus chaque jour de canicule. L’air de rien.
L’enjeu est multiple pour les êtres vivants que nous sommes : notre peau, interface avec cet extérieur brûlant, a tendance à stocker de la chaleur elle aussi… Notre thermo-régulation, pas accoutumée à de tels écarts de température et sur des périodes aussi longues, en prend un coup également. La rate, et le système endocrinien peinent souvent à s’adapter, et ce d’autant plus que nous souffrons, tous et toutes de nombreux maux physiques liés au « monde moderne ».
Ainsi actuellement, tous les gens qui ont une base inflammatoire en eux devraient être plus vigilants que d’habitude (et les maladies chroniques inflammatoires sont en hausse dans nos sociétés occidentales depuis de nombreuses années !). Psoriasis, sclérose en plaque, zona, allergies, infections diverses… Tout ce qui flambe dans le corps (et l’esprit, derrière !) va se trouver amplifié par notre faible capacité d’adaptation aux canicules. Et… ce n’est que le début.
Actuellement je vois des gens qui se choppent le Covid en pleine canicule et dont les équilibres lâchent d’un coup… faisant ressortir les maladies inflammatoires sous-jacentes, en mode exacerbé. Ou encore des allergiques chroniques qui franchissent des seuils proches de l’intolérabilité.
Que peut-on faire ?
Se mettre au boulot. Nos maladies inflammatoires sont un signe de notre époque : elles témoignent de conflits internes, souvent nombreux et non résolus. Les seuils commencent à baisser quand on traite simultanément, et de manière appropriée le système énergétique (relié aux organes du corps et à la grande régulation de celui-ci) et les mémoires dans le vécu qui créent des conflits, des impossibilités en nous. En clair : cette période nous colle au mur, mais c’est un appel à faire face à nos guerres intestines, au non-résolu en nous.
Bien sûr, idéalement, il conviendrait d’abord de rafraîchir l’inflammation, de calmer, d’apaiser… Sauf que, soyons honnêtes : ces moyens modernes qui apaisent sont pour beaucoup d’entre nous devenus des moyens de « traiter le problème inflammatoire » tout court. Point barre. On ne va pas en plus se faire suer à aller affronter nos conflits non résolus hein ! On n’a pas que ça à foutre : faut gérer les enfants, le travail, la maison, et aussi les valises pour les vacances…
Ouaip. Je comprends cela très bien. Mais dans un monde où même les industries médicamenteuses finiront bien par être en tension… Je ne miserais pas forcément sur l’empilage des camisoles chimiques pour réguler mon corps, qui va de toute façon être mis à rude épreuve avec ces fortes hausses de températures régulières…
Mon sentiment – et mon vécu perso aussi ! – c’est qu’il est simplement temps de faire un pas dans une phase plus adulte : aller voir à la racine de nos mécanismes inflammatoires. Dénouer, retrouver des circuits énergétiques plus résilients, plus efficients, en pigeant mieux notre histoire, ses blocages et en trouvant de nouvelles réponses aux conflits d’autrefois. Cela se fait en prenant le temps, une à deux fois par mois. Je peux vous accompagner dans ce mouvement. Tranquillement. En dénouant et en restructurant vos grands systèmes internes.
Vous allez retrouver de la marge de manœuvre, avec moins de recours aux camisoles chimiques, ou avec d’autres recours, parfois. Le chimique reste un bon allié, sûr, de confiance : je l’utilise moi aussi. Mais nous devons veiller à ce qu’il ne soit pas la seule réponse, facile et sans traitement des causes profondes. Sans cela, nos lendemains risquent de déchanter.
Préparons nos corps à surfer mieux les phases de feu qui nous attendent. Allons visiter nos incendies non éteints, qui couvent dans nos circuiteries internes. Calmons, et proposons de nouvelles options à nos corps échauffés et fatigués. Devenons plus matures, et retrouvons de la légèreté dans une période somme toute exigeante. C’est possible : je le fais tous les jours avec chacun de mes clients (et nombreux sont ceux qui amènent des thèmes inflammatoires en ce moment !).
A bon entendeur !
Gaëlle
Praticienne en médecines douces, je travaille en soins énergétiques holistiques à distance (pour les personnes, les animaux, et les lieux).
Retrouvez-moi sur mon blog « Fortifiez vos ailes », et sur mon site professionnel : http://www.gaelleberny-magnetisme.com/
(photo d’article : Pinterest)