Je ne sais pas trop comment écrire cet article. Il part d’un constat qui, comme souvent dans ma petite vie d’énergéticienne, se reflète en écho partout, dans ma propre vie mais aussi celles de mes clients. Par moments, ce que je vois deviens « tellement énorme », tellement répétitif que je ne peux plus l’ignorer. Et lorsque j’admets que quelque chose traverse beaucoup de gens actuellement, au point que mes séances tournent toutes autour des mêmes sujets… Alors vient toujours un moment où une information d’ensemble m’est montrée. C’est ce qui s’est produit ce matin : je viens vous partager une espèce de compréhension plus large de phénomènes qui touchent actuellement pas mal de gens. Pas « tout le monde », non. Mais à ce que je peux en voir, un nombre croissant de personnes effectuent la même « traversée intérieure ».
Je ressens que l’information que je vais déposer ici pourrait amener à voir vos propres maux du moment autrement, si vous êtes concerné. Et qu’un peu de paix pourrait s’y trouver. Cela me semble suffisant pour partager cela.
Le constat actuel : fatigue durable, santé qui flanche et émotivité en bordel.
Voici ce que je vois, encore et encore, et surtout les points communs à tous ces gens :
- Des soucis qui se répètent depuis plusieurs mois voire années. En moyenne entre 2 ans (période Covid) et 10 ans. L’impact majeur est une fatigue récurrente énorme qui rend les gens à moitié invalides, voire les bloque totalement par période. Le point commun : on se traîne durablement, et malgré des consultations partout, médecine conventionnelle ou alternative, ça ne passe pas vraiment. Tout en nous ralentit et les mêmes mots reviennent : « je ne suis plus la personne que j’étais. Et j’en ai marre de me traîner ! »
- La santé part en cacahuète. Les affections sont souvent plurielles et « font des cycles » : infections urinaires, puis calculs rénaux, puis la sclérose en plaque qui revient en poussée inflammatoire, puis douleurs dentaires, puis allergies +++, puis… C’est épuisant. Les gens font des ronds. Et consultent, prennent des médocs, cherchent à comprendre… Souvent du côté des médecins les diagnostics sont « oh ! faut surveiller ! c’est un déséquilibre inquiétant ». Donc on « pathologise », par habitude du métier, des déséquilibres qui, en fait, tournent en cycles étranges sur plusieurs mois. Et les prises de sang ne reflètent pas toujours les mêmes soucis ! J’ai ainsi pas mal de personnes dont le médecin leur indique « vous êtes dans un Covid long », qui en sont à évaluer la nécessité de faire un dossier d’inaptitude au travail… En réalité, c’est le bordel, c’est pas clair. Et les personnes sont assez inquiètes de tous ces mouvements de santé qui tournent et retournent.
- Le monde émotionnel et mémoriel ? C’est la pagaille absolue ! Émotivité à fleur de peau, liée à cette grande fatigabilité. On parle « dépression » et « anxiété ». En fait on ne comprend pas ce qui est vécu. Quand les gens – dont je fais partie ! – accèdent aux infos sous-jacentes, c’est un festival bigarré : le transgénérationnel remonte, parfois le karmique, les blessures d’enfance jaillissent partout, le « mode survie » est allumé tout le temps… On a beau se dire « mon passé me fait chier, je le lâche », ben ça ne marche pas. Les rêves sont très habités de toute cette énergie qui semble remonter par paquets, la tête ne parvient que difficilement à lâcher. Enfer.
Comment ça évolue pour ces gens, d’une manière générale ?
Là encore je vous mets des extraits de mes dialogues avec mes clients, et aussi mes propres constats. Nous en venons sensiblement tous aux mêmes aboutissements, ce que je trouve fascinant à observer :
- Accepter que le corps physique doit être soutenu. Faire un suivi régulier avec son médecin, accepter de recourir à des médicaments parfois selon les cas (antidépresseurs, anxyolitiques, antidouleurs… Peu importe. Ne juste pas essayer de jouer à Superman « hyper sain » quand on vit une telle fatigue.) De la douceur pour le corps et du soin sont nécessaires : on se donne cela.
- Arrêter d’essayer de comprendre. A la fois « le monde actuel » (les gens lâchent les réseaux sociaux, les médias, et s’impliquent moins à cause d’une grande saturation dans leur mental) mais aussi venant des infos internes (je m’en fous des mémoires du corps ! Que le corps fasse ce qu’il a à faire.)
- Apprendre peu à peu à se relaxer au mieux dans ce chaos bizarre. On goûte le rapport au corps plus étroit, on replie sa vie plus proche de soi et de ses forces véritables (son petit nid), on savoure quand il y a quelques minutes de paix ou de détente musculaire… Parce que d’une certaine façon il n’y a que cela à faire.
Ce qui m’a été montré sur ces états que traversent tous ces gens
Ce matin, tandis que je terminais l’équilibration d’une cliente dans ce cas, j’ai conscientisé ceci en moi :
Ce sont les paisibles de demain. Ils sont contraints actuellement, à lâcher le mental. Tant de saturation les amène à ne plus parvenir à s’intéresser au flot incessant des pensées et à participer à ce monde d’intellect. Cela les épuise et finit par les saouler. Donc… Ils lâchent. Vide, d’abord. Solitude. Inutilité, perte de sens… Oui, mais pas le choix. Ils traversent les jugements et interprétations de tout cela. Et lâchent encore.
Leur mental se remet à sa juste place : plus en retrait, plus silencieux.
Demain le monde sera en tension, encore davantage qu’aujourd’hui. Climat, société, alimentation, énergie, eau… Beaucoup de sujets très concrets vont venir nous interpeller collectivement. Le « mental collectif », déjà très agité en ce moment (déni, bruit ambiant, résistances de tous ordres, lanceurs d’alerte, etc.) va encore s’agiter dans les années qui viennent. Et ceux qui auront reculé d’un pas côté mental vont commencer à vibrer autrement. Ils seront centrés sur la réalité du corps, de la proximité, du réel. Et moins « agitables » par des forces psychiques collectives. Plus centrés. Plus lents aussi, car ayant appris dans ce mouvement le ralentissement à tous les niveaux. Ils se sentiront peu à peu plus vivants et vibrants.
Autrement dit : ces gens ne sont pas malades. Ils traversent une évolution intérieure. Se voir ainsi, comme « les paisibles de demain » pourra les aider.
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Voilà cette évidence qui s’est déposée, tranquillement. En la partageant cet après-midi, avec une cliente concernée, j’ai vu dans son regard combien ces mots font du bien et donnent du sens à un mouvement assez illisible et bordélique. Bien entendu, reste la responsabilité de chaque parcours, de chaque souci de santé ou psychologique… Mais je vois des gens qui assument, et se prennent en main. Ils ont juste besoin qu’on redonne un bout de perspective à ce qu’ils vivent, lorsque c’est ce sens-là qui s’invite (cela ne me vient pas à l’esprit pour tous mes clients non plus).
Si vous êtes concernés par tout cela, alors prenez appui dans ces mots. Offrez-vous cette vision. Et gardez la foi. Dans quelques temps, sûrement, nous verrons tous les choses autrement. Car il y a un « après » à ces grands mouvements intérieurs.
Prenez soin de vous, avec infiniment de tendresse.
With love,
Gaëlle
Praticienne en médecines douces, je travaille en soins énergétiques holistiques à distance (pour les personnes, les animaux, et les lieux).
Retrouvez-moi sur mon blog « Fortifiez vos ailes », et sur mon site professionnel : http://www.gaelleberny-magnetisme.com/
(photo d’article : Pinterest)