Bonjour à tous !
Troisième jour de confinement. Je m’en viens au clavier, aujourd’hui. Prenez votre café, ou votre thé, et installez-vous confortablement. On va parler d’amour ce matin. Un peu. En passant.
Ces deux premiers jours de confinement ont préparé le terrain, doucement. Ou intensément, c’est selon. La vie passe le rabot sur la couche superficielle de nos manières d’être. Ça dégrossit sévère. Mais personnellement, j’adore ce que je ressens. Alors je vais vous parler de moi, un peu, parce qu’en faisant cela je vais vous parler de vous aussi. Fatalement. Vous, c’est moi. Et je suis vous, aussi. Pas dans l’absolu, juste dans le relatif. Pas dans la totalité de votre être, juste là où votre lumière et la mienne se regardent en souriant. Nous sommes « tous UN », vous l’avez déjà entendu, ce truc-là, n’est-ce pas ?
Chaque début de mois, j’ai pour habitude délicieuse de me faire un collage créatif, à partir de magazines. Je colle ce que mon inspiration me souffle, à partir de vieux magazines que je découpe, sur une feuille A4. Cela s’agence comme cela veut. Je cherche juste la beauté, l’inspiration, ce qui va me porter… Pour Mars 2020 mon collage mentionne « vivre slow » et « les gens ». Je souriais en contemplant un renard blotti dans la neige, en rond, qui illustre la phrase « le plus beau voyage est celui qu’on ne fait pas ». Le confinement lié au coronavirus était en moi, pressenti, bien avant que ma conscience n’ait pigé le truc.