La lumière crue des phares révéla un virage en épingle, avant de le laisser choir dans l’obscurité dense. Ses doigts pianotaient sur le volant, tandis que son esprit courait la lande. Tout en elle habitait déjà les instants fiévreux à venir. Quelques virages encore, franchir la crête sous la voûte tranquille d’une nuit d’été, puis plonger, en douceur, vers les sentiers en contrebas. Aucune pollution lumineuse. La voie lactée touchant délicatement l’onde pâle d’une eau sereine. Un lac de montagne. Apercevant un feu crépitant sur la rive, elle gara sa voiture, gardant quelques distances, mue par une ultime pudeur. Ce rendez-vous secret palpitait en elle depuis le premier kilomètre. Avançant lentement sur l’herbe douce, respirant la nuit lovée contre les alpages, elle laissait maintenant son corps combler l’écart, entre l’anticipation et la survenue de l’anticipé. Une silhouette masculine, assise au bord du feu, tendue vers le lac, lui tournait le dos. Encore un peu. Déjà, elle sentait sa peau se réveiller. Déjà ses doigts couraient tous seuls vers un invisible texte en braille. L’eau à la bouche, aussi, et le clapotis tendre du lac aux côtés des grillons. Tout ce feu inondant ses veines…
société
L’amour et la monogamie : dans le brasier de l’alchimie.
Bonjour à tous !
Sujet sensible, aujourd’hui. Mais quand les mots trouvent leur chemin, c’est qu’il est temps de laisser faire. Ce blog s’inscrit dans la suite du nouveau chemin de l’amoureux. J’y évoquais un processus de réveil de l’âme qui saisit certains d’entre nous, qu’on appelle aussi dans certaines traditions le « réveil de la kundalini » et qui consiste dans le déploiement d’une force d’amour dans le corps qui va le reparcourir, le libérer, le nettoyer des vieux carcans, l’ouvrir, encore et encore, du sexe jusqu’à la tête. Des mois, voire des années durant. Ce processus éprouvant est aussi confrontant, car il dépose dans le feu alchimique tout, absolument tout, ce que nous avions cru savoir sur la vie, le monde et les autres.
Collapsologie versus résilience douce par tuilage
Bonjour à tous !
Ravie de vous retrouver ici pour vous partager ce drôle d’élan qui me tire du lit ce matin. Je vous propose un blog à la croisée de mes thèmes d’inspiration habituels : entre éveil des consciences et devenir planétaire (écologie, climat, etc.). Ce blog est, une fois n’est pas coutume, co-infusé avec les consciences de la nature…
Ça vous dit ? Alors installez-vous douillettement. Prévoyez un petit café ou un thé, un peu de temps devant vous et… allons-y.
Quand le mensonge courtise l’authenticité…
The Show Must Go On (Queen)
(Le Spectacle Doit Continuer)Empty spaces – what are we living for ?
Espaces vides – Pour quoi vivons-nous ?
Abandoned places – I guess we know the score
Endroits abandonnés – Je pense que nous connaissons le score
On and on
Sans cesse
Does anybody know what we are looking for ?
Est-ce que quelqu’un sait ce que nous cherchons ?Another hero, another mindless crime
Un autre héro, un autre crime stupide
Behind the curtain, in the pantomime
Derrière le rideau, dans la pantomime
Hold the line
Tiens le coup
Does anybody want to take it anymore ?
Est-ce que quelqu’un peut encore y arriver ?—
Ce matin, je viens écrire courbée sous la chaleur puissante de la mémoire de Freddy. Il m’a cueillie au volant de ma bagnole, de retour de l’école, à travers champs, et les paroles sont entrées en moi comme une lame. Putain, j’avais jamais vraiment écouté…
Marcher aux côtés des hommes.
J’ai marché sur les terres des hommes depuis quelques mois. Marché à leurs côtés, approfondi un langage commun qui dormait en moi aussi. J’ai parlé avec eux, beaucoup. Et j’en ai reçu en clientèle, de plus en plus. Et cela tend à s’accentuer encore. Les hommes se passent le mot. Ils viennent par ici, marcher un peu à mes côtés.
Le nouveau chemin de l’amoureux
Bonjour à tous !
Aujourd’hui, on parle d’amour. Plus précisément de la manière « d’être en amour ». Mais pas dans un sens niais, ou romantisé de l’élan amoureux. Je parle d’un chemin de conscience, dans lequel s’éveille une autre réalité en soi. Et de la gueule qu’a ce chemin-là. Parce qu’il est loin d’être pour les timides. Je vous emmène causer d’amour et de tempêtes ? 😉
Alors venez, suivez-moi. On va se faire ça en deux étapes, qui ont été discutées ce matin avec les intelligences de la nature, mes partenaires dans ce voyage.
De la brume et du temps pour contempler le monde.
Marchant au gré des petits chemins, entre bruine et brouillard, je contemple. Le monde, les hommes, les sociétés du monde, les sociétés des humains. C’est en respirant dans l’air de novembre, et maintenant de décembre, dans une échappée belle renflouée de temps et de longues minutes, que je contemple tout ça. Et je me demande, pourquoi ça merde autant.
T’as envie de savoir, l’ami ?
Quelques impressions, en passant.
Chemin spirituel : lâcher un peu le « quoi » pour regarder le « comment ».
le thermomètre qui chute à 3°C, le froid mêlé de pluie qui fouette le visage avec un petit vent bien frisquet… C’est officiel, l’automne est arrivé. C’est le bon moment pour se faire une tasse d’un breuvage chaud de votre choix, et vous poser devant la cheminée / le poêle / ou avec le chat sur les genoux pour méditer un peu, ou lire. Ou les deux en même temps… Je vous invite dans mon sillage à découvrir un pan de mon travail en énergétique par un angle particulier. Aujourd’hui, je vous parle du « quoi » et du « comment ». On y va ?
Cet automne, préparez-vous pour un hiver radieux !
Bonjour à tous,
peu importe où vous habitez, cet article vous concerne. Que vous soyez expatrié au fin fond du Minnesota, dans les terres blanches du Canada, ou blotti dans l’Ariège en France, c’est pareil : vous êtes certainement concerné par cette pénible évidence que la saison froide, trop souvent, rime avec galères. Oh, pas forcément de grandes galères, juste… Des affections ORL à répétition, des virus qui semblent vous sauter dessus de manière préférentielle en hiver (la faute soi-disant aux écoles qui « brassent les enfants malades »…). Vous êtes peut-être « sujet à la grippe », « sujet à la dépression saisonnière », partisan de « renforcer vos défenses immunitaires chaque automne et hiver »… Vous faites peut-être partie de la longue cohorte de tous ces gens des sociétés dites modernes qui voient leur vitalité chuter durant la saison froide, leur corps s’affaiblir inexorablement, et qui ont enregistré des tas et des tas d’explications (en réalité fausses) pour justifier cette situation.
Sauf que. Durant nos conversations de cet été, la Nature m’a aidée à mettre à jour le fait que nous vivons souvent les périodes froides de manière dégradée, alors que nous pourrions les traverser bien autrement. Et si vous croyez que c’est impossible de changer la donne… Alors il va être temps de vous poser un moment, et de parcourir ces conversations que nous avons rassemblées dans un petit livre afin d’éclairer votre lanterne.