Sous l’apparente tranquillité…

lapin-hiverDoucement, doucement. Entrer dans la nouvelle année en douceur. Calmement. Reprendre les séances, tranquillement. Lire, blottie dans un coin cosy des romans éperdus de neige et de sentiments engloutis d’hiver. Ajouter une touche de chocolat chaud, sans lait, végétal. Et respirer… Respirer.

Relâcher les tensions qui parlent d’un autre rythme. Plus ancien, plus habituel. Résolument, mais tendrement, entrer en hibernation. Laisser choir les élans agités, permettre au métabolisme de ralentir. Sortir marcher dans la neige, aussi. Rire, batailler boules de neige et prendre des photos…

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Et seulement quand le mouvement s’invite, évident, non forcé, émanant de la douceur du moment, reprendre la plume pour partager à nouveau. Mon dernier blog remonte au 3 décembre. Et je viens vous parler de ce que, peut-être, vous ne connaissez pas encore assez bien. Ouvrir une fenêtre des possibles. Pour qui voudra bien entendre, et se poser pour écouter, vraiment. Fasse chacun selon son horloge du moment. Qu’importe au fond. Dehors, il fera toujours -6°C, et les routes resplendiront toujours de blanc.

Que savez-vous de l’apparente tranquillité du monde et des êtres qui le peuplent ? Avec quoi faites-vous rimer tranquillité ? Le plus souvent, avec stagnation, avec mouvement évolutif ralenti. Parce que le lent est associé au peu. Le tranquille au fainéant, en somme. Ou à la fatigue, au repos forcé, contraint.

Nous avons peu d’exemples concrets, sous nos yeux, d’apparences tranquilles qui fourmillent, en réalité, d’une vie intense. Pourtant, c’est l’une des possibilités de la vie, que la Nature amène sur nos rives lorsque nous évoluons avec son aide. Voici mon regard presque « technique » sur cela, comme j’aime à le dire, tel que je vois tout cela se placer et opérer chez ceux qui me consultent et bénéficient de ces soins hautement qualitatifs.

Trop souvent, lorsque nous aspirons à évoluer, à nous ébrouer pour vivre une vie plus accordée à nous-même, nous entamons le changement avec de grandes difficultés. Voilà que le mouvement évolutif rime avec obstacles à surmonter. Épuisant tout cela. D’où les bonnes résolutions à la poubelle. Nos échecs retentissants, nombreux. Trop souvent. Pourtant une autre voie existe, nous permettant de « migrer » d’un état A vers un état B, et cela avec facilité et grand niveau de confort…

Nous nous plantons généralement au même endroit : nous voulons commencer à mettre en œuvre rapidement les évolutions souhaitées dans notre vie, et nous nous y attelons fissa. Quand l’élan et la motivation sont là. Mais nous pourrions aussi procéder autrement, en prenant d’abord le temps de définir les « paramètres de la migration à venir ». Autrement dit : veux-tu évoluer en rampant, ou en dansant ? Veux-tu te prendre des retours de flamme et une levée de boucliers digne des champs de bataille de la Grèce Antique, ou au contraire, veux-tu évoluer tranquillement, en te déposant dans un espace de calme pendant que « ça se fait » ?

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Notre civilisation va vers sa fin. Mais elle aspire en fait à se renouveler. Des tas de schèmes anciens deviennent doucement obsolètes. Et celui du « dépassement de soi dans l’épreuve » commence à fléchir, doucement, pas à pas. C’est totalement inutile, en fait. Totalement inutile, et il existe d’autres manières de procéder qui, au final, nous font gagner du temps car elles misent sur la douceur évolutive, et une forme tendre de gentillesse pour soi dans le mouvement du changement.

Vous pouvez vivre la meilleure version de vous-même. Vous le pouvez. Elle vous attend. Mais pour « emménager dans cette nouvelle version », vous avez le choix des modalités : voulez-vous souffrir, en ressentant puissance mille toutes les attaches qui pètent, le mental qui vacille et panique, le corps qui s’éreinte à modifier ses équilibres divers, et l’émotionnel qui fond un plomb toutes les 5 minutes ? Parce que souvent, c’est ainsi que nous évoluons : violemment. Et c’est bien normal quand on regarde de près : nous cherchons souvent à quitter un vécu violent pour entrer sur des terres de paix. C’est l’essentiel des échanges que j’ai avec petits et grands dans mon cabinet. La paix… Nous la cherchons tous, mais étrangement pour y accéder nous usons des moyens qui nous ont dégoûté de la vie jusque-là : violence, brusquerie, ébranlement de soi, maltraitance de nos résistances et défenses… Comme lorsque les accrocs au spirituel essaient de « n’être personne » alors que l’enfant en eux pleure d’avoir le sentiment de ne pas exister…

La Nature m’enseigne à faire autrement. D’abord, placer les paramètres, et cela est affaire de choix. Mes préférés sont les suivants : facilité, douceur, confort et « gérabilité au quotidien ». Le changement doit, quel qu’il soit, sur tous les plans impliqués, même ceux hors de notre conscience, suivre les paramètres choisis. Nous pouvons programmer le « comment », de sorte que la suite suive ces choix agréables pour soi. Après…

Après il reste à apprivoiser. La surprise vient avec le doute, généralement. « Merde », se dit-on, « j’ai l’impression de ne plus rien faire. Je n’avance plus, je n’ai plus envie, plus d’élan ». Et pourtant, de multiples signaux sont là pour nous dire : si, si, dans la coulisse, sous la tranquillité apparente, l’évolution en cours est forte, et tout bouge. Mais tu n’as rien à faire, si ce n’est accueillir (car des moments de prises de conscience valident étape par étape les changements survenus, souvent en mode « quantique », c’est-à-dire en empruntant des chemins doux dont on n’a même pas idée…). Jour après jour, nous qui avions cru hiberner pour de bon réalisons qu’en fait, en-dessous, c’est le printemps tout entier qui se prépare. Notre délicatesse de rythme, nos élans à nous poser, à savourer davantage, non seulement nous préparent à déguster l’état plus profond qui s’en vient (qui sera plus durable car nous y aurons plus complètement « emménagé »), mais en prime ils favorisent le « laisser-faire » nécessaire à cette évolution souterraine.

La Nature nous enseigne la voie du moindre effort. Désormais, je fais partie des convertis, quel que soit le sujet que j’aborde. Et vous, vous vous y mettez quand ?

Gaëlle & La Nature


gberny-2017-2Praticienne en médecines douces, je travaille en soins énergétiques holistiques avec les intelligences de la Nature (pour les personnes, les animaux, et les lieux). Retrouvez-moi sur mon blog « Fortifiez vos ailes », sur mon site professionnel : http://www.gaelleberny-magnetisme.com/ et également sur le site du programme Tourne-Soleil : http://www.tourne-soleil.com


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> La saison froide en mode « bien-être » est un livre spécial « Automne et couv-light-hivergbernyHiver » pour changer la donne sur vos paramètres internes liés à la saison froide. Un protocole tout doux et simple pour faire évoluer votre corps vers une traversée radieuse, pleine de vitalité et de santé chaque hiver. Un moyen ludique de se reprogrammer autrement. A faire sur 6 semaines, au coucher, chaque début de saison froide.

 


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(source photos de l’article :, Gaelle Berny, pinterest et pinterest)

2 réflexions sur “Sous l’apparente tranquillité…

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