Dons, facultés : comment bien les utiliser ? (2/2)

ouvertureBonjour à tous !

Cet article est la suite de mon article précédent que vous pouvez lire ici. Ce prolongement sera moins technique. Je vous ramène cette fois dans les pas de l’âme. C’est ainsi que me le propose la nature, ainsi aussi que je l’expérimente dans ma vie de tous les jours.

Car, une fois qu’on a pigé qu’un don, ça s’acquiert, ça peut se brider, ou être « rendu »… On saisit la puissance véritable qui est la nôtre. En fin de compte, elle est totale. Et ce mot « total », dites-vous bien qu’il va, à cet instant, encore au-delà de ce que vous imaginez, car nous sommes tous et toutes bien corrompus concernant l’étendue réelle de notre puissance de manifestation. Je ne parle pas ici du petit pouvoir de l’ego, mais bien de la puissance divine que nous sommes.

Collaborer avec la force de vie ouvre un champ de possibilités fabuleux, immense, et sources de tous les miracles que nous serions simplement capables d’imaginer.

Alors posséder un don, ou plusieurs, dans ce contexte, demande à saisir un peu cela. A connaître la vie, telle qu’elle est. En vrai. Pas celle qu’on vous a appris à l’école. Ni dans votre famille. Non. La vie, la vraie, celle qui édifie son registre du sensible en vous à mesure que vous vous révélez à vous-même, à votre nature profonde. Il existe une façon d’être en relation avec le flot de la vie. Et c’est cela qui nous intéresse ici.

Quelle est la méthode la plus judicieuse pour utiliser un don ? A votre avis ?

la Nature, dans son regard souple, et étendu, me partageait ceci : « pour utiliser un don correctement, cela passe par une forme d’activité passive, et dénuée de tout but ».

Peu importe votre don, vous allez vous tenir à la croisée de la passivité et de l’action. Au carrefour des deux, là où l’acte est presque sans effort, une plume, une caresse. Un souffle. Une intention délicate, qui ne bouge quasiment aucun muscle dans votre corps. Essayez, et vous verrez (j’espère en rigolant) combien le moment où nous mobilisons une aptitude, notamment psychique, nous expérimentons simultanément, une légère voire grosse tension musculaire quelque part… Ce monde est trop pétri par la notion de « faire effort ». Pour tout. Tout le temps. Que ceux d’entre vous qui ont une vie qui règle leurs problèmes « facilement, et sans effort particulier de leur part » lèvent le doigt ? Hum ? Je m’en doutais. 😉

Nos dons appellent nos caresses. Une douceur infinie, pour les mobiliser, et si effort il y a, alors cultiver cet assouplissement du recours au don. Ce relâchement musculaire, et de tension générale dans le corps. Ce relâchement aussi d’un éventuel excès de volonté de se concentrer, de se focaliser, etc. Un don fluide est tout tendre dans son expression.

Et au milieu, vous n’êtes pas tenu d’être uniquement passif. Quand un don s’active, vous avez le droit, de :

  • participer à ce qui vous est montré via ce don (votre avis, votre intention, etc.)
  • nommer aussi ce qui vous saoule ou vous gêne dans l’expression de ce don. S’il vous fatigue, vous fait peur (!), vous met dans l’embarras… Vous pouvez le nommer. Et confier cela à la résolution de la vie en vous. Votre don pourra être recalibré.

Si la vie vous a confié des dons, c’est certainement pour une bonne raison. N’en faites pas pour autant une affaire d’Etat. Parfois, un don nous « fout dedans », encore et encore. Comme quand j’ai reçu la prémonition que mon môme allait s’ouvrir la tête sur un bord de trottoir. 10 jours avant. 10 jours de stress, à pas savoir la date… La belle affaire ! J’ai nommé après cela que les infos inutiles, j’en voulais pas. Depuis, ça c’est globalement refermé sur les prémonitions. Sauf certaines, puissantes, essentielles, et dont je sens qu’elles me demandent en profondeur de me « préparer à l’événement ». Alors OK, je fais le job, et le moment venu, je suis sereine. Et donc efficace dans l’action.

Vous serez pertinent dans l’usage d’un don, également, si vous trouvez en vous le point du « sans but ». Celui-là est capital. Ne rien vouloir de précis, si ce n’est d’émettre une intention d’amour, juste d’amour. Que l’amour fasse le job… Le meilleur job. Quitte à ce que cela donne un résultat qui nous paraît étrange, inattendu. Patientez, ensuite. Ne jugez pas trop vite les résultats qui arrivent en premier. La vie, c’est un accordéon. Elle se déplie et vous balance sa justesse de ton, imparable, en plein dans les yeux, au fil du temps. Et c’est là, généralement, qu’on s’agenouille dans la gratitude. La majesté qui œuvre ainsi, au travers des canaux sensitifs de ceux qui en sont les véhicules, se révèle fabuleuse de justesse. Mais cela demande d’apprendre à écouter nos attentes.

Dans mon cabinet, je travaille bien avec les gens qui ont un cancer. Je me sens très à l’aise avec ce public. La mort des autres a perdu son emprise sur moi, au travers d’une série d’événements qui ont « switché » mon état intérieur. Quand je perds un animal de compagnie, pas de deuil. Quand un membre de ma famille se tue par accident, ou par un suicide, je me sens paisible. Alors entendre quelqu’un me dire : « j’ai un cancer, et je ne veux pas de médicaments, je veux juste qu’on m’accompagne. Je ne veux même pas guérir, j’ai trop souffert », pour moi c’est OK. Autant que celui qui veut « se battre et s’en sortir ». Du coup, mes soins deviennent pertinents, car mes dons œuvrent dans le « sans attente d’un résultat ». L’âme sait. la vie sait. Je laisse faire. Souvent, d’ailleurs, je pose la question au niveau le plus élevé. Et c’est en cela que j’ai confiance, avant tout. Si le Soi Supérieur me dit « je veux ça » mais que la personne me dit l’inverse, c’est juste que sa conscience n’est pas encore alignée sur le niveau supérieur en elle… C’est là que se situera mon travail. Pas dans le fait d’informer ou de convaincre. Juste appeler l’énergie de la vie à manifester sa propre justesse globale, y compris dans les lieux de coupure psychique, et de désalignement. Et ne pas oublier, aussi, que parfois même le Soi Supérieur répond : »rien n’est décidé à ce stade sur ce sujet »… Auquel cas, c’est vraiment ouvert, en termes de possibilités. Et les dons ne serviront qu’à préparer un terrain, pour que s’accomplisse quelque chose dans le creuset de la patience. Pour que maturent les évidences. Doucement.

Voilà donc ce que je pouvais vous partager sur la meilleure façon d’user de vos dons. Pas de quoi s’exciter, il s’agit en fait d’une attitude très féminine dans l’énergie, avec la bonne dose d’énergie masculine aussi pour ne pas virer « légume inerte » dans l’expression qui appelle à travers vous. Le silence, le calme, est un terreau magnifique pour permettre les floraisons les plus belles de la vie. Cultivons l’ouverture, le laisser faire et l’acceptation aussi d’être « un outil au service du vivant »… Une grande joie peut accompagner cela, si nous avançons dans la conscience de ce qui se joue là. Un don nous est donné avant tout pour nous, pour notre évolution. Ne l’oubliez pas.

Gaëlle & la Nature


B39FFDC4-B176-45AC-8161-264F5F9E5D68Praticienne en médecines douces, je travaille en soins énergétiques holistiques avec les intelligences de la Nature (pour les personnes, les animaux, et les lieux). Retrouvez-moi sur mon blog « Fortifiez vos ailes », sur mon site professionnel : http://www.gaelleberny-magnetisme.com/ et également sur le site du programme Tourne-Soleil : http://www.tourne-soleil.com


couv-habitez-territoire> Un livre dédié aux anxieux et angoissés pour retrouver la sérénité : « Habitez votre territoire intérieur » comporte un protocole à faire chez soi pour retrouver davantage de calme et de paix au quotidien, jour après jour. Un cheminement sur 6 mois de temps, pour une ré-équilibration en profondeur.

 


(photos : pinterest)

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